Les émissions de particules les plus fines (PM2.5) ont été réduites de 40% en 10 ans sur le secteur résidentiel et tertiaire, en grande partie grâce aux évolutions techniques réalisées sur les appareils de chauffage au bois et au renouvellement du parc vieillissant. C’est un progrès remarquable mais il faut aller encore plus loin. L’évolution technique des appareils de chauffage au bois domestique permet aujourd’hui de proposer des systèmes de chauffage de plus en plus performants et respectueux de l’environnement, notamment dans le cadre du label Flamme Verte. Cependant les performances de ces systèmes sont aussi liées à la qualité du combustible utilisé.
Trois études ont été réalisées au laboratoire CERIC dans le but de mesurer cet impact :
1/ Le projet QUALICOMB (appel à projet CORTEA 2013 soutenu par l’ADEME) avait pour objectif de déterminer l’impact de la qualité du combustible bois bûches sur la combustion dans les appareils de chauffage domestiques récents et anciens, par la réalisation d’un plan d’expérience statistique.
2/ Une deuxième étude avait pour but de compléter les constats de la première en testant en conditions réelles d’utilisation un appareil de chauffage au bois récent avec différentes qualités de combustibles disponibles sur le marché.
3/ En combinant ces résultats avec la composition du parc d’appareils français et les évolutions du marché, une simulation des évolutions des émissions de particules fines liées au chauffage au bois domestique a été réalisée.
Note : Les granulés de bois n’ont pas été pris en compte dans les deux premières études car ces produits sont de qualité certifiée et les appareils les utilisant sont plus récents donc performants. Ils sont néanmoins pris en compte dans la simulation des émissions de particules. (…)