« Le bois énergie est la première filière productrice de chaleur renouvelable en France. Or, depuis plusieurs années, le chauffage au bois fait l’objet de communications négatives : il serait le premier émetteur de particules fines dans l’air – dont les PM2,5 – et contribuerait à la dégradation de la qualité de l’air.
Afin de faire un point sur ces allégations, le Laboratoire CÉRIC a analysé les données de 89 stations d’analyse de l’air, réparties en France Métropolitaine, sur deux années. Les résultats ont été publiés récemment dans un Avis d’expert : « Qualité de l’air : quelle contribution du chauffage au bois aux émissions de PM2,5 ? ».
Il ressort de cette étude que la part du chauffage au bois dans les concentrations de particules PM2,5, respirées par les Français, est inférieure à 22,4%. Elle est donc largement inférieure au chiffre régulièrement communiqué de 64% qui fait référence à des estimations d’émissions et non aux concentrations réellement respirées.
Le secteur du bois énergie s’est engagé et poursuit son engagement dans l’amélioration de ses produits pour améliorer la qualité de l’air. Depuis 1990, les émissions françaises de particules PM2,5 ont été réduites de plus de 60% notamment dans les secteurs résidentiel et tertiaire. Grâce aux progrès sur les équipements (appareils et conduits), à la formation des installateurs, à l’amélioration de la qualité des combustibles et à l’information des usagers, les émissions liées au chauffage au bois ont été très fortement réduites. En lien avec l’ADEME, les professionnels du secteur poursuivent cette démarche qui a été transcrite dans le plan d’actions de réduction des émissions issues du chauffage au bois présenté en 2021.
En partageant avec vous les résultats de cette étude, nous souhaitions souligner le besoin de soutenir le bois énergie dans le développement de la performance énergétique et dans l’exigence de qualité. Chaleur renouvelable, le bois énergie est une filière à fort potentiel de développement économique qui doit s’inscrire dans le mix énergétique français, tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de l’air. »
Rapport complet « Avis d’expert » (24 pages)
Synthèse (4 pages)